lundi 4 août 2008

Santa Barbara, Los Angeles et San Diego

Ce dimanche s'annonce moins stressant, je sais ou je vais, j'ai une chambre réservée dans un hotel et j'ai le temps. Mais ça ne va pas être aussi facile.

Je me lève à 8h, me prépare et je pars en laissant la clé de la chambre à l'intérieur de ladite chambre comme me l'a demandé le type. Bizarre ce motel mais bon c'est pas trop cher, c'est grand et propre alors vaut mieux pas se poser de questions. Je déjeune de croissants et de café dans le traditionnel Starbucks puis je continue ma route vers le sud en longeant la côte. La route s'éloigne parfois un peu de l'océan et j'ai droit à des lignes droites de plusieurs kilomètres entre les montagnes.

Le paysage fait parfois penser à de la savane africaine avec de l'herbe jaunie et des arbres éparpillés. Sur ma route, Santa Barbara. Je m'y arrête faire quelques photos.

La plage :

Les maisons dans les collines :

Au loin dans l'océan on distingue les silhouettes de stations pétrolières. Je pense pas qu'on les voie sur les photos à ce format alors je les mets pas. Je continue ensuite mon chemin, prochaine grosse étape Los Angeles. Et là c'est le drame. Ben y a pas de périf et les directions c'est le nom des rues pas les grandes villes. Je me perds comme une merde. Je passe bien une heure avant de comprendre que je suis perdu et de retrouver une grosse route qui fait nord-sud. Du coup je commence à stresser pour l'hôtel. J'arrive finalement à San Diego, c'est la nuit, je suis crevé et j'ai pas de carte précise de la ville. Heureusement il y a un visitor center avec une carte et je trouve le chemin de l'hotel. La bonne surprise c'est que un bon hôtel. La chambre est immense, avec deux grands lits et une grande salle de bain. Ils ont des chambres libres pour les jours suivant mais dans les $180 sans les taxes. Pas possible pour moi. Comme leur connexion internet est foireuse j'arrive pas à trouver un logement pour le lendemain. 

Le lendemain en me levant j'arrive à réserver une nuit dans une auberge de jeunesse au centre de San Diego. Du coup je pars un peu tard. Je me dirige vers le visitor center de la veille où, par sécurité j'achète une carte routière de la californie (pas trop tôt...). Ensuite direction le centre ville. Je bouffe dans un café puis je visite l'USS Midway, un porte avion transformé en musée à 5 minutes à pied du centre ville. C'est cool y a plein d'avions. En plus en face du port il y a une base de la marine américaine avec notament deux portes avions :

Je vous mets quelques photos d'avions :

A-4 Skyhawk

E-2 Hawkeye

F-14 Tomcat, souriez, vous avez un canon Gatling à 6 tubes de 20mm pointé sur vous.

Après la longue visite du porte avions, bien 3 heures, je rejoins l'auberge et je check in comme ils disent. Ils ont un peu de place alors je prends trois nuits de plus.

Je m'installe et pars me balader au centre ville. Je trouve un pub à l'air sympa où je bouffe et picole un peu. Comme le plat se fait bien attendre, je suis un peu drunk quand il arrive et je finis le repas avec deux pintes de stout dans le nez. Ensuite petite promenade dans les alentours. Je tombe sur un centre commercial. Choc. C'est un truc dingue. Il y a plein de magasins de luxe, sur 4 niveaux, avec des escalators partout. C'est pas carrefour ou leclerc. Ouais, faut pas oublier que c'est la californie ici. Je tombe ensuite sur quelques rues remplies de pubs, c'est très animé, il y a encore plein de français. En tout cas ça à l'air bien sympa ce quartier. Je rentre à l'auberge, bien fatigué, encore un peu saoûl, d'où je vous raconte mes aventures. Les types à côté font d'ailleurs la fête, c'est un peu bruyant, j'epère que ça va pas durer toute la nuit.

3 commentaires:

Braïce a dit…

ouhas les joulis navions !
Mais ya un truc qui me semble bizarre: sur tes photos le ciel est bleu alors que sur les miennes c'est tout gris et ya des trucs froids et mouillés qui tombent...

Nechtan a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Nechtan a dit…

Oué j'ai du voir trois nuages depuis que je suis arrivé mais il a pas encore plu ou alors pendant que j'avais le dos tourné. Ca change du temps pourri qu'on avait à Toulouse.